« La cave » de Natasha Preston

Aujourd’hui je vous présente une découverte qui m’a été permise par NetGalley et un partenariat avec Hachette Romans.

Natasha Preston est tombé dans l’écriture un peu par accident le jour où, en 2010, elle tombe sur Wattpad. Ce fût finalement une évidence pour cet auteur qui adore inventé des histoires comme elle l’explique sur son blog.

Natasha Preston a finalement écrit et publié 11 romans dont le dernier sorti en avril 2017 « La cave » (400 pages) dont voici un résumé :

Imaginez une maison comme n’importe quelle autre. Dedans, une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà de cette porte, des escaliers. Et en bas, une cave. Une cave où sont séquestrées trois filles, Rose, Iris et Violette, soumises à la folie maniaque et meurtrière d’un homme : Trèfle.
Dans une autre maison, dans une ville où il ne se passe jamais rien, Summer mène une vie parfaitement banale. Elle a des parents, un frère, des copines, un petit ami. Mais un soir, sa route croise celle de Trèfle, et Summer ne rentre pas chez elle. Elle se retrouve enfermée dans une cave en compagnie des autres filles et rebaptisée Lilas. Mais contrairement aux autres filles, elle n’est pas prête à accepter son sort jusqu’à faner et dépérir…

Photo de Lecture Academy

Mon avis

C’est avec une couverture très intrigante que nous découvrons chez Hachette Romans avec « La cave », un thriller emprunt d’actualités traitant de l’enlèvement et de la séquestration d’une adolescente de 16 ans.

Nous partons donc à la découverte de Summer, cette adolescente de 16 ans qui a tout pour elle jusqu’à ce que, lors d’une sortie à un concert, elle tombe nez à nez avec Trèfle. Il la kidnappe et l’emmène chez lui, dans sa cave aménagée, rejoindre 3 autres filles. Avec ces 4 filles, sa famille est au complet. Le contexte de l’histoire est posé efficacement pour nous laisser plonger délicatement dans une ambiance très sombre qui n’est pas seulement dû au manque de soleil au fond de cette cave.

Natasha Preston nous fait découvrir les points de vue de cette disparition de trois personnages. Nous partageons les pensées et réflexions de Summer qui s’avère être un personnage psychologiquement très fort et très mature. L’auteur nous fait vivre tous ces sentiments dans les moindres détails, le dégoût, la tristesse, le désespoir, la peur.
Nous allons aussi à la découverte un peu plus profonde de Lewis, le petit-ami de Summer, amoureux fou ,qui ne lâchera rien et ira même jusqu’à vous surprendre.
Et nous partagerons aussi les pensées noires et troublantes de Trèfle, un homme perturbé ayant une notion bien à lui du bien et du mal et bien d’autres vices.
Les visions de ces 3 personnages vous amènent à comprendre l’histoire dans sa totalité. C’est l’un des points forts de ce roman.

Les descriptions sont prenantes, détaillées et le vocabulaire efficace. Certaines scènes sont loin d’être évidentes de part leur violence mais Natasha Preston et sa plume nous rendent accro. L’auteur nous entraîne dans un rythme effréné, étourdissant et étouffant où chaque bouffée d’oxygène est rythmée par Summer et où la question subsiste : Summer survivra-t-elle à la cave ?

La question est toute simple et la réponse est « jamais ». L’enjeu n’est pas d’abandonner ou non, c’est de survivre. Je ne sais pas si nous sortirons d’ici en vie, mais accepter ses conditions est notre seule chance d’y parvenir.


Le mot de la fin

C’est une excellente surprise et un énorme coup de coeur que nous offre ici Natasha Preston que je ne connaissais pas avant « La cave ». Ce thriller psychologique est prenant et je dirais même addictif. Chaque page tournée nous donne envie d’en savoir plus et de découvrir le dénouement qui fût bien pensé de la part de l’auteur.

Fans de thrillers, fan de suspenses, je ne vous dirai que ces quelques mots :
Préparez-vous à descendre dans « La cave », vous en ressortirez changé.

Livre disponible en numérique et papier ici

7 réflexions sur “« La cave » de Natasha Preston

  1. DF dit :

    Séquestre de jeunes filles: dans un registre voisin, j’ai lu il y a quelques semaines “Je dansais” de Carole Zalberg, fondé sur des faits réels bien recréés dans une optique romanesque.

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